mercredi 5 décembre 2007

De la translitteration en japonais

Comme beaucoup de sites qui existent deja et quand je dis beaucoup, c'est beaucoup, que ce soit en engrish ou en franponais, je vais moi aussi montrer les quelques photos que j'ai prises ici et la, en rapport avec ce theme.

Je commence par celle-ci qui m'a quand meme surpris. Je veux dire que j'avais deja vu une japonaise se promener avec un sac "Cocue", mais
la, les 2 en meme temps, ca fait beaucoup pour une seule boutique !




Allez, un dernier site pour la route.

Et une deuxième :

De la nourriture plastique ???

A cote du temple d'Asakusa, se trouve un quartier dont les boutiques sont specialisees en confections plastiques pour les vitrines des restaurants ou autres magasins.

Bref, on peut trouver des sushi en plastique, des cornets de glace en plstique, des fruits en plastique, des crustaces en plastique. Tout ce que l'on veut, mais en plastique.





Et c'est plutot impressionnant de voir tout ca. Car il faut avouer que c'est plutot bien fait et qu'on en mangerait !

mardi 4 décembre 2007

Du marche au poissons de Tsukiji

Aaaah le marche aux poissons de Tokyo, le Tsukiji Shijou ! C'est le plus grand marche aux poissons du monde et c'est vrai que ca fourmille de japonais.

Le probleme est qu'ils ont mal compris Sarkozy : ici, ils travaillent tot pour gagner plus, a mon grand dam. Il faut donc absolument etre la-bas avant 7h du matin, sinon on rate le gros des activites.

Nous avons malgre tout reussi a y etre suffisamment tot et il est vrai que c'est tres impressionnant. Des allees nombreuses qui s'etendent sur des centaines de metres, des vendeurs qui s'egosillent devant des acheteurs et des touristes en etat avance de cephalorectalie.





Outre la criee, a laquelle nous n'avons pas pu assister (c'est d'ailleurs normalement interdit mais des petits malins arrivent toujours a s'y faufiler), une autre activite interessante de ce marche est la decoupe des thons.
En general, ils arrivent deja congeles et sont decoupes grace a une scie electrique. Ca a l'air de demander une precision (car ils sont pointilleux) et en meme temps, beaucoup de force. C'est l'equivalent poissionnier de la quadrature du cercle, en quelque sorte !





Ils vendent toutes sortes de poissons, poulpes et autres crustaces. Et vue l'etendue du marche, je serais meme tente de dire qu'ils vendent toutes les sortes de poissons, poulpes et autres crustaces !



Petite video pour donner une idee du trafic a cet endroit. C'est plutot chacun pour soi et les Dieux pour tous (heureusement, ils en ont plein.)


Apres avoir parcouru les environs en long et en large (le travers etant indisponible ce matin-la. Il faut savoir que c'est tres frele, un travers de port), nous nous sommes rendus dans un restaurant de sushi, vers 8h du matin. C'est la tradition, quand on visite le marche aux poissons. Les chefs etaient tres sympas, mais je n'ai pas trouve que la qualite de ce restaurant etait particulierement meilleure qu'un tres bon restaurant de sushi de Tokyo. C'est deja bien, mais je devais m'en avoir fait tout un plat, etant donne que c'etait juste a cote du marche, avec du poisson ultra-frais.

lundi 3 décembre 2007

Du temple d'Asakusa au coucher du soleil

Le Temple d'Asakusa, de son vrai nom Sensouji, est le plus vieux temple de Tokyo.

Passage oblige lors d'une visite de la ville, cette fois-ci, elle eut lieu en fin de journee. Ce fut un moment ideal. L'eclairage du temple et les couleurs du coucher du soleil ont sublime la beaute de ce temple.








Le plus sympathique reste un petit coin perdu en bordure, ou quelques pierres se battent en duel derriere des buissons. C'est un coin tranquille pour se reposer et admirer les quelques chats qui se baladent dans les environs.

vendredi 30 novembre 2007

De la grimpette du Fujisan : le tour du sommet

La marche de trop !

Apres plusieurs heures d'escalade (j'exagere mais la fatigue amplifie la hauteur du moindre caillou) et apres avoir admire le lever du soleil, le guide nous proposa une alternative : rentrer au bercail, bien au chaud avec un onsen qui nous attend, ou faire le tour du sommet, dans le froid matinal et par un manque d'oxygene evident.

Bien evidemment, puisque j'en ecris tout un texte dans ce blog, c'est que nous avons accepte (encore que, j'aurais pu vous prendre au piege).
ERREUR FATALE !!

Alors, oui, c'etait beau, avec une magnifique mer de nuages.


Et oui, le cratere est impressionnant (d'ailleurs, je pense que meme en ce debut de mois de septembre, il y avait de la glace).


Mais le prix a payer fut rude. La petite promenade dura 1h30 voire 2h, avec l'ascension d'un pic au sommet duquel se trouve le poste d'observation du Mont Fuji. Imaginez que vous venez de vous "farcir" (oui, carrement) 1300m de denivele, pendant plusieurs heures, que vous pensez en avoir fini et que la, soudainement, le guide vient vous voir, se penche delicatement a votre oreille et vous susurre tendrement : "ALLEZ PETIT VERMICEAU RABOUGRI, RENTRE LE VENTRE, INSPIRE UN GRAND COUP ET GRIMPE MOI LE MONT BLANC !!!!"

C'est a peu pres l'impression que j'ai eu en voyant ce pic.
Et ce fut dur, tres dur.

A cote de ca, la descente fut une promenade de sante.
Ca attaque les genoux et ca fait travailler les cuisses, mais le sentiment de se rapprocher de la civilisation et d'un bon bain bien bouillant nous fait litteralement nous envoler. De plus, la temperature augmentant, on peut enfin faire tomber le manteau de ski et les gants.

Dire que je voulais juste prendre 3 photos du sommet et redescendre !

jeudi 29 novembre 2007

De la ville de campagne : Kawagoeshi

A la demande d'une copine d'Olivier je suis parti a la recherche de billets de concert pour des groupes japonais dans de prestigieux endroits comme le Shibuya-AX ou le Tokyo International Forum (bon, je ne sais pas s'ils sont vraiment prestigieux mais j'avais envie de mettre des liens Wikipedia !).

Il me fallait donc trouver un endroit ou les acheter. J'ai donc appris que je pouvais trouver des Konsaato Pia dans lesquels on peut trouver toutes sortes de billets.

Au debut, j'allais a Shibuya, mais apres une petite recherche, j'en trouvai a plus pres de chez moi. Je rappelle que j'habite a presque 15 km du bord de Tokyo.
Pour aller a Kawagoeshi, je dois encore m'eloigner de 20 km.
Etant habitue a la region parisienne, quelle ne fut pas ma surprise de decouvrir une ville encore plus urbaine que celle ou j'habite !

Voila donc que le mot Megalopole faisait s'effondrer pour moi l'idee campagnarde que je me faisais de la banlieue Tyokoite comme l'implosion d'une centrale nucleaire vue d'une distance de 1200m !



Kawagoeshi : 川越市 la ville qui enjambe la riviere

mardi 16 octobre 2007

De la technique du ramen

Manger des ramen en public est un art qu'il faut savoir apprecier a sa juste valeur.


La technique japonaise :

Tout d'abord, le japonais aura l'occasion de mettre des epices dans ses ramen : du piment ou du piment a l'ail (pour avoir une variation dans le gout du piment, j'imagine ! :-o ). Ensuite, une fois pret a deguster ces nouilles chinoises, il s'approche delicatement du bol, prend des nouilles avec ses baguettes et les aspire en faisant autant de bruit que possible. Cette facon de faire est censee exacerber le gout des nouilles puisque l'odorat et le gout sont intimement lies (je veux bien le croire mais quand c'est une cafeteria de plusieurs centaines de couverts qui fait ca, c'est difficilement supportable au debut. Heureusement, l'Homme a une capacite d'adaptation salvatrice !).
De temps en temps, il prend aussi des legumes ou un bout de viande avec un peu de bouillon. Il finira ensuite le bouillon en buvant directement au bol.
mettre des epices, piment ou piment a l'ail
se pencher sur le bol
prendre des pates avec les baguettes
faire autant de bruit que possible pour exacerber le gout
un peu de bouillon et de viande/legumes de temps en temps
finir le bouillon en le buvant directement au bol.

Ma technique :

Je dois bien admettre que je n'ai pas reussi a me mettre a la technique japonaise pour les ramen. D'une part, bien que je me sois habitue a ce bruit caracteristique de l'aspiration des nouilles, je ne peux me resoudre a le faire. D'autre part, de toute facon, je n'y arrive pas et meme si j'y arrivais, je m'en mettrais partout. Donc le probleme est regle !

Apres avoir choisi mon type ramen (higawari ou shouyu), je m'empresse de mettre du gingembre qui parfumera le bouillon. La premiere chose a faire est alors de touiller afin que la viande et les legumes puissent "infuser" dans le bouillon. Je prepare ensuite un melange de soja, wakame, viande et champignon dans le renge (ca se prononce "laineguet" et non, ce n'est pas un instrument de musique africain) et je depose delicatement par-dessus un tourbillon de nouilles. Je peux enfin deguster le tout, sans aucun bruit. :O
J'alterne de temps en temps avec le bouillon. Une variante existante consiste a trenper les tempura dans le bouillon avec de leur donner du gout et de les ramolir un petit peu.

Itadakimasu (equivalent de "Bon appetit").




Higawari 日替わり : le plat du jour.
Shouyu 醤油 : sauce soja.
Wakame 若布 : algue brune japonaise (qui est verte en fait :O).
Renge レンゲ : cuillere chinoise utilisee pour les soupes.

lundi 15 octobre 2007

De la fete au Bangladesh !

Que faire lorsqu'on est un gaijin au Japon ? En profiter pour voir d'autres gaijin au Japon, bien sur !



Cette fois, pour feter la fin du Ramadan, Reza, un ami Bangladeshi m'a invite a participer a leur petite fete improvisee. Ils avaient loue une salle, prepare des plats typiques de chez eux et, heureusement pour moi, beaucoup de boissons !

Ayant deja eu l'occasion de diner chez Reza, je savais qu'il m'etait necessaire de gouter chaque plat avant d'en engouffrer une plus grande portion. En effet, tous les plats etaient bien sur epices, et certains l'etaient tant qu'ils auraient reussi a me faire fondre la langue !



Ceux que je pouvais deguster sans trop de probleme etaient delicieux. Des plats de curry a la viande, de la salade epicee, des oeufs durs epices, du poisson, beaucoup de riz, et 3 desserts. Une sorte de flan a la vanille assez bon et fin, des crepes avec une pate sucree a l'interieur, qui faisait penser a de la compote de sucre et un truc un peu indescriptible, faisant penser a une petite pelote de fil a coudre epais et brun... et sucre :O



La coutume au Bangladesh est de manger avec les mains. Ceci leur est tout a fait normal, mais quand on est francais et qu'on nous a repete pendant 15 ans que c'etait sale et interdit,.. difficile de passer outre ! Ils m'ont donc tres gentiment donne une cuillere.

jeudi 4 octobre 2007

De la grimpette du Fujisan : le lever du soleil

Marcher pendant des heures, c'est bien fatigant ! Heureusement, la recompense est a la hauteur des efforts avec le Goraikou*.

Cependant, ce ne fut pas si facile. Il a fallu gravir les derniers metres avec difficulte, dans le noir, a la queue leu leu. Il a fallu attendre dans le froid pendant presqu'une heure. On avait beau etre en ete, a plus de 3700m d'altitude, il fait froid !



Malgre la fatigue, c'etait magique. Et la, il ne reste plus qu'a se taire et admirer les quelques photos et la video.





Cette petite video a ete acceleree 5 fois pour des raisons evidentes de confort.



Petit morceau de japonais :

Goraikou ご来光 : litteralement "la lumiere qui vient", c'est le mot utilise pour designer le lever du soleil vu depuis le sommet d'une montagne.

mercredi 3 octobre 2007

De la grimpette du Fujisan : le logis

Aaaaaaaaaaaaah !! Quoi de plus reposant que de dormir apres 6h d'ascension d'une montagne ? Rien, serait-on tente de repondre !

Seulement, comme je l'ai fait remarquer precedemment, ma premiere fois sur le Mont Fuji n'a pas ete de tout repos, tant au niveau de l'organisation que de l'hebergement.

Cette fois, heureusement, la hutte etait de meilleure qualite : nous avions des futons sur le sol, des couettes epaisses, un repas bien chaud et une compagnie agreable composee de japonais, d'un canadien et quelques autres anglo-saxons.




Bref, presque de quoi nous faire oublier l'altitude. D'ailleurs, certaines l'ont fait plus rapidement que d'autres.



Malheureusement, je n'ai pas eu cette chance. En effet, je partis me coucher comme tout le monde vers 20h (lever a 2h du matin oblige) et trouvai difficilement le sommeil. En fait, je me suis meme reveille vers 21h30 et impossible de me rendormir. Il m'aura fallu plus d'une heure pour surmonter mon traumatisme de la nuit glaciale, 3 ans auparavant, et enfin comprendre que... j'avais trop chaud !
Etant loges dans une sorte de dortoir pour 20 ou 30 personnes, je m'etais endormi tout habille : erreur !
Une fois la configuration textile exterieure parametree pour autoriser l'expression de mon exothermie vers la source froide exterieure (bref, une fois deshabille), je pus enfin dormir du sommeil du Juste.

Quand l'heure extremement matinale de se lever arriva, nous primes un bon petit dejeuner bien chaud : the au citron et ramen. Miam !

lundi 1 octobre 2007

Sondage 1 : Aller au Japon

Pour ne pas perdre les precieuses informations de mes superbes sondages !

Aimeriez-vous visiter le Japon ?
oui 5 (55%)
non 2 (22%)
le.. quoi ?? 2 (22%)

Votes so far: 9

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Me voila rassure !
Mes quelques lecteurs voudraient en majorite visiter le Japon, quelle adequation entre vous et ce blog, ca m'emeut !

Par contre, j'aimerais savoir quels sont les 2 zygotos (ou zygotottes, je ne juge pas !) qui pretendent ne pas savoir ce qu'est le Japon, je soupconne la mauvaise blague.

Il va falloir que je reflechisse a un sondage intelligent, maintenant !

De la grimpette du Fujisan : l'ascension

Celui qui gravit Fuji-San une fois est un sage, celui que le gravit une 2ème fois est un imbécile.
Proverbe japonais.



Apres avoir gravi le plus haut sommet une premiere fois en 2004, me voici reparti pour son ascension. Il a fallu me convaincre, me supplier, m'implorer. J'ai refuse, connaissant le proverbe et etant particulierement en accord avec celui-ci, mais j'ai craque (je suis si faible...).



La 1ere fois m'avait laisse un gout amer a cause de l'organisation : nous avions commence a grimper a 15h, arrivant au sommet a 20h... donc de nuit. Le soleil se couche tres tot au Japon, meme en Aout !
De plus, contrairement a ce qu'on nous avait dit, il n'y a aucun endroit ou passer la nuit au sommet. Nous fumes donc obliges de redescendre, de nuit, dans le froid, chercher un abri et un lit dans une des huttes sur le chemin, sans aucune garantie qu'il en resterait. Heureusement, ce fut le cas : des lits... pardon, des sacs de couchage humides sur un mince matelas dans un dortoir d'une vingtaine de personnes. Loin d'etre ideal pour se reposer. Tout le monde s'est leve vers 2 ou 3h du matin pour finir de grimper et admirer le lever du soleil.... pas nous !
Extenues et blases, nous avions decide de rester adimrer le goraikou a l'avant-derniere etape, ce qui nous sembla largement suffisant dans notre etat.



Voici donc pour expliquer mon etat d'esprit avant cette 2e promenade de sante. :-o
Mais cette fois-ci, les choses se deroulerent autrement mieux. En effet, le voyage s'effectuant au mois de septembre, donc en dehors de la saison officielle, on me conseilla une agence, avec un voyage organise.

Le depart fut un peu difficile puisque nous avons du nous lever vers 5h du matin pour etre a Shinjuku a 7h, trouver le lieu du depart puis le bon car. Ensuite, 3h de voyage et 2h de preparation (decouverte du groupe, enfilage de vetements appropries, perte et recuperation de mon manteau, conseils nombreux et repetes du guide,...) pour finalement partir a midi.



Nous sommes un groupe d'une petite vingtaine de personnes, niveau facile, donc le guide avance vraiment lentement, trop lentement au debut mais au final, on l'en remercie !
Cette vitesse d'escargot permet de ne pas trop se fatiguer et d'admirer le paysage.

Et le chemin que nous empruntons, partant de Kawaguchiko permet justement d'admirer 2 des 5 lacs durant toute la montee.




De plus, c'est aussi sur ce chemin qu'on peut voir l'ombre du mont Fuji. Bref, 2 belles surprises qui permettent d'agrementer la grimpette et de me dire que je ne suis pas un imbecile pour rien.



La descente, bien que difficile aussi, mais pour d'autres muscles (aie ! Les genoux et les cuisses) est bien plus rapide et au retour, un passage dans un hotel avec un Onsen a ete des plus agreables.

vendredi 28 septembre 2007

De la fontaine de Takebashi

Situe a 2 pas du jardin du Palais de Tokyo, au centre de la ville, le Takebashi mene au musee d'art moderne de la ville. Mais avant celui-ci, il est possible de faire un mini-detour par une jolie place, cerclee de haies et de buissons a l'interieur de laquelle a ete construit une jolie fontaine.



Ca a l'air degoutant comme ca, a premiere vue, mais c'est plein de bonnes choses pour votre chaton qui est plein de vie qu'on peut pas comprendre, nous, humains.
Oups ! Je crois que je m'egare (du Nord) avec cette fausse pub des Nuls pour Kwiskas Chatons. Allez, on vire les chatons !
MIAOUUUUUUUUUUUUUUUUH !!!!! (Tu fais hyper bien le chat !)

Bref, ca a l'air de rien comme ca, a premiere vue, mais en ete, c'est tres rafraichissant de se promener a cote d'une fontaine. On peut profiter de l'installation pour sentir l'effet purificateur de l'eau, comme un brumisateur geant, admirer les arcs-en-ciel formes par ce radiant soleil d'ete, ou, bien sur, donner un petit coup de pied discret a ce satane minuscule japonais de 5 qui n'arrete pas de vocifere a qui veut l'entendre :"Maman, maman ! Regarde le monsieur comme il est drole, il a plein de poils, on dirait un Oni !" (Mais non, ca ne sent pas le vecu :-o)



Et lorsque les jets d'eau se mettent a augmenter leur intensite, on se croirait presqu'a Versailles !

Oui, bon, d'accord, j'exagere !

Mais le plus interessant a ete de se retrouver derriere la fontaine principale pour pouvoir prendre des photos de la place a travers le mur d'eau. Ne sentez-vous pas d'ici votre visage se rafraichir ? (Mais c'est vrai qu'il pleut en France, en ce moment :-o)






Petit lexique de japonais :
Takebashi 竹橋 : litteralement, le pont de bambou. Il est desormais en dur, evidemment, mais de nombreux motifs de bambous le parsement, pour en rappeler son origine

jeudi 27 septembre 2007

De la peninsule d'Izu : l'hebergement

Cette fois-ci, je vais lancer un coup de gueule contre une maison d'hotes !

Pour le WE a Izu, nous avions fait reserver des chambres dans une maison/hotel a Shimoda par une secretaire.

Premier coup de gueule :

Une partie de la troupe est allee, en eclaireur, voir si l'eau etait bonne (bref, ils ont pose une journee de conge de plus que moi :) ).
Arrives a l'hotel, il y a un probleme sur le prix. On avait reserve une chambre de 8 pour 50 000 yens et on se retrouve avec une chambre pour 4 a 50 000 yens, et si on en prend 2, c'est le double, forcement !

Ils ont du appeler la secretaire, depuis l'hotel donc, pour qu'elle essaie d'arranger tout ca. Au final, ca s'est bien passe puisqu'on a eu 2 chambres pour le prix initial.

Deuxieme coup de gueule :
Ensuite, je suis arrive et j'ai donc voulu m'installer, et j'avais besoin de poser des questions au gerant. Personne.
Je sonne, personne.
J'attends, mais toujours rien.
Au bout de 30 minutes, j'apprendrai qu'il est a la plage et qu'il reviendra... plus tard.
Bon, ce n'est pas un hotel veritablement, on va dire que je n'ai pas eu de bol.

Troisieme coup de gueule :
Parmi mes questions, il y en avait au sujet des BBQ, qu'on avait remarques dans le jardin. On s'etait que ca pourrait etre sympa.
"Pas de probleme, c'est [inserer ici le prix exhorbitant dont je ne me souviens plus le montant] !"
Alors soit, nous etions 5 donc ca ne revenait pas tres cher mais il fallait tout faire soi-meme, rien n'etait prepare avant, rien n'etait fourni et il fallait tout nettoyer.
Finalement, on a annule car la pluie est arrivee et ce fut pour le bonheur de tous car nous avons trouve un restaurant excellent juste a cote !

Quatrieme coup de gueule :
Enfin, au moment de partir, le gerant nous a pratiquement jete dehors, en nous disant qu'il etait l'heure de partir et que si on voulait rester dans le jardin, c'etait 1000 yens de l'heure !

C'est une des premieres fois ou je vois un japonais se comporter comme ca dans le cadre d'une relation client-fournisseur de service/bien, et ca fait bizarre !
Quatre coups de gueule, ca fait beaucoup pour un seul petit japonais.

mardi 25 septembre 2007

De la peninsule d'Izu : la plage

Aaah la mer !

Quoi de mieux, par une chaude journee d'ete que d'aller piquer une tete dans l'Ocean Pacifique. Bon, je n'avais que ce petit etang a ma disposition, mais ca marche aussi avec la Mer Mediterrannee ou l'Ocean Atlantique.



Le flux et le reflux des vagues est un son si envoutant et hypnotisant. J'ai passe presqu'une heure a regarder les vagues venir s'ecraser sur les rochers. Pour le paysage, bien sur, mais aussi pour essayer de prendre une photo d'une vague haute (pas si facile !) et parce que la topographie des rochers et la frequence des vagues etaient telles qu'une vague incidente venait percuter la reflexion contre les rochers de la vague precedente. (C'est pourtant clair comme de l'eau de roche !)

Profitant de la journee bien ensoleillee, j'ai marche le long de la plage et un artiste avait laisse une belle oeuvre d'art.



Comme chacun aura reconnu, c'est un Ohmu, insecte geant issu du manga et de l'anime Nausicaa de la Vallee du Vent (1984), par MIYAZAKI Hayao. Le temps et les vagues avaient deja commence leur travail destructeur mais globalement, on peut toujours admirer le travail.

Voici un dessin d'Ohmu, pour comparer :



Evidemment, apres m'etre gorge de tant de soleil, il y eut d'inevitables repercussions cramoisies.



Ce n'est pas pour rien que j'ai dit 3 fois qu'il y avait du soleil !

mardi 28 août 2007

Du choix de la chanson sous la pluie

Ce soir, l'orage gronde, la pluie bat, les eclairs illuminent le ciel comme en plein jour.

Par consequent, il est inevitable que les 300 longues secondes qui me separe de mon antre, a l'abri de l'air et de la lumiere, vont laisser le temps a notre plus precieuse molecule d'alourdir considerablement mes vetements.

Et je ne me suis trompe que sur un seul point. Ce ne sont pas 300, mais 30 secondes qu'il a fallu pour que je me retrouve trempe jusqu'aux os.

Heureusement, c'etait evident. Par consequent, autant en profiter. La fraicheur de l'eau, le matraquage des gouttes, la contemplation des "vagues" qui se forment a cause du vent lorsque la pluie tombe, la rendant plus changeante et plus synchrone qu'un banc de poissons. N'est-ce pas la une sensation agreable ? (du moins, lorsqu'on sait que quelques minutes plus tard, on sera de nouveau au chaud et au sec). Parfois, je me demande si je n'apprecie pas cette sensation encore plus qu'Olivier.

Mais l'exercice demande un protocole quasi-militaire :
* Protection des lunettes
* Protection du sac a dos contenant l'ordinateur
* Choix de la musique

Aaaaaah ! Nous voici arrive au point crucial du "drill", le choix de la musique.
Beaucoup de parametres entrent en jeu comme la force de la pluie, la densite surfacique des gouttes ou encore le taux de salinite de l'eau et l'age du Capitaine !
Mais le plus important est evidemment, l'humeur du moment.

Mon humeur presente me fit pencher vers une musique orchestrale vive, dynamique, faite de percussions intenses, de cloches tonitruantes et d'envolees dans les aigus. Bref, une musique qui "pulse" avec classe, la splendide Swift Horse (piste 27 de Shadow of the Colossus).

Et la, ce sont 5 minutes de pur bonheur, litteralement lave par l'eau de pluie, par l'eau de la-haut.

De la peninsule d'Izu : LE restaurant

Attention, c'est du lourd !

Lors de ce week-end a Izu, il etait possible de louer du materiel pour faire un barbecue dans le jardin. Malheureusement (ou heureusement, vu ce que je raconte ailleurs), la pluie est venue nous faire une petite visite.

Grand bien lui en a pris puisque nous sommes alles au restaurant situe a cote de la pension, conseille fort chaleureusement par une cliente qui en sortait.

Nous entrons donc dans le restaurant Amimoto Ryouri* et nous devouvrons un etablissement tout a fait traditionnel : une table a l'occidentale (magnifique table de bois massif et faite a la main, apparemment) et 2 a la japonaise du meme style.



Des cartes de la peninsule et les prix des menus recouvrent les murs ainsi que des "traces" de certains poissons peches. Nous tombons d'accord (heureusement, chaises ne sont pas tres hautes) sur le fait que le poisson est plonge dans de l'encre avant d'etre pose sur une feuille-buvard afin que son empreinte y reste. Cela nous parait evidemment la bonne methode et nous nous empressons de commander un poisson de ce type !



Apres quelques explications et un peu d'attente, nous prenons place sur la table occidentale et attendons les plats. Nous avons demande des sashimi, des tempura et 2 poissons, l'un bouilli et l'autre grille.

Comme vous pouvez le voir sur les photos, ca a l'air succulent. Mais ce n'est rien compare au gout !
Les poissons sont cuits juste comme il faut (le grille a ma preference, cependant), les sashimi sont exquis et les tempura... rien a voir avec ceux que l'on peut avoir a la cafeteria du Centre. Tout est delicieux, fondant, croquant, le wasabi fort comme j'aime, les sauces se marient merveilleusement avec les poissons !



Bref, si jamais vous passez par Izu, il est INDISPENSABLE de s'arreter a ce restaurant.



* Itineraire pour se rendre au restaurant Amimoto Ryouri.

A partir de la gare de Izukyuushimoda 伊豆急下田 il faut prendre le bus numero 9 (il me semble, verifier qu'il y a bien la station sur le plan, sinon, c'est le bus qui va a au temple de Shirahama, 白浜神社) et descendre a la station konade 小撫.
Le restaurant est juste a cote.

vendredi 24 août 2007

De l'atmosphere japonaise

Petits phenomenes naturels desquels j'ai ete le temoin ces derniers temps. L'ete japonais semble propice aux fascinants tressaillements de Mere Nature.

Tout d'abord, une simple photo du ciel au coucher du soleil. J'en rajouterai une autre plus tard, lorsque je reussirai a en avoir une meilleure. Les couleurs sur celle-ci ont deja perdu de leur eclat car j'ai perdu du temps a aller chercher mon APN.



Et un nuage que j'ai trouve joli alors que je sortais de chez moi.



Ensuite, je vous propose une video. Mais ne faites pas attention aux images, c'est le son qui est important. Le son des cigales japonaises (semi), le soir.




Enfin, une derniere video sur des eclairs "air-air". Ils ne sortent pas des nuages et heureusement !
Ici encore, on peut remarquer, en arriere-plan, le son des cigales. De plus, les oiseaux qui passent devant l'objectif... ce sont des chauves-souris.



Sympa, la nature japonaise, non ?

jeudi 23 août 2007

De la peninsule d'Izu : le temple

Au Japon, les temples sont omnipresents. Et les moines aussi ont le droit de trouver les meilleurs endroits pour construire leur temple.

En l'occurrence, les moines du temple de Shirahama se sont certainement extasies devant la beaute de cette pointe rocheuse mais neanmoins boisee. Ils ont donc decide d'eriger un temple a cet endroit, juste a cote d'une grande plage. Pratique pour aller se baigner apres une dure journee de moinillon,.... pardon, pour parfaire son regime ascetique, en communiant avec la Nature et en pratiquant l'exercice de la Pierre contre les Forces de la Mer. :-o



Le Torii face a la Mer et le lien sacre unissant deux rochers. Le symbolisme est beau.



mercredi 15 août 2007

Des sushi sans faucille...

... mais avec des baguettes !

Ce week-end, de passage a Nagoya pour aller rendre visite a Joel, Aiko et surtout Emilie, nous sommes alles manger des sushi.

Petit photo-montage pour illustrer la diversite sushi-esque.



En haut : salade de crabe a la mayo, hotate (noix de St Jacques), crevette crue, thon hache et mayo et saumon.

Au milieu
: Saumon de qualite superieure (1 seul par assiette), ???, salade de thon, Maki au thon, yaki harasu.

En bas : morceaux de poulpe, katsuo, thon avec oignon et mayo, coquillages et concombre et encore de la crevette crue mais differente

vendredi 10 août 2007

Du feu d'artifice de Itabashi

C'etait autre chose que Wakoshi !

Mais avant de pouvoir en profiter, il a fallu se frayer un chemin dans la chaleur de cette moite soiree d'ete au milieu d'une foule de japonais surexcites et tres nerveux a cause du feu d'artifice ! (traduction : le chemin officiel ne concentrait que 95% des gens et parfois, on pouvait meme en voir jeter leurs bouteilles vides parterre !!!)

Nous avons donc, comme tout le monde, suivi la procession des gens vers le Graal local : la digue pres de la riviere, qui nous servira de promontoire afin d'admirer le magnifique spectacle.



Et il le fut ! (Effectivement, la premiere phrase vendait deja la meche, mais ce n'est pas grave). Nous eumes droit a un beau spectacle, certes, probablement loin d'un championnat du monde de feu d'artifice mais tres agreable. Nous etions entoures de japonais, dans une ambiance festive, qui a meme fait oublier a certains leurs telephones !





Et, magnifique progres technique de la webitude mondiale, vous avez meme droit a une video du "grand final". C'est-y pas beau, la science ??! (je defends mon bout de gras comme je peux !)



Mais le retour fut, pour moi, plus difficile. En effet, nous avancions tranquillement dans la masse curviligne des gens rentrant chez eux et suivant le chemin trace, comme a l'aller, par des rembardes et des policiers, quand, soudain, ma vessie se rappela a mon bon souvenir !
Une lutte des lors impitoyable s'engagea alors entre elle et moi, dont je connaissais pourtant l'ineluctable tournure. Etant coince entre des gaijin et des japonais, je ne pouvais que tester ma capacite a retarder l'inevitable. Chaque pas etait plus difficile a faire que le precedent et pourtant, il me rapprochait des otearai (お手洗い prononciation : oh ! Thé a l'ail) salvatrices, du moins le pensais-je...

La longue traversee en file indienne (enfin, file indienne de presque 10 personnes de large, heureusement) etait mon chemin de croix et je resistai encore et toujours a l'exvasion (bah oui, le contraire d'invasion :-o). Enfin, nous parvinmes a la rue commercante, florissant de tant de potentiels lieux litteralement liberateurs.

Cependant, au fur et mesure de mes demandes dont les reponses demeuraient dramatiquement negatives, la pression (tant physique que psychologique) montait. Il a fallu, au final,... que je retourne a 5m de notre lieu de villegiatures (c'est-a-dire la ou on a fait nos idiots de gaijin pendant qu'on regardait le feu d'artifice) pour trouver des toilettes. De plus, leur etat etait si degrade que je ne saurai le decrire ici, par egard aux ames sensibles qui me lisent. Je pris donc mon courage a deux mains, bloquai ma respiration pendant qu'un soupir de bonheur pouvait se faire entendre a quelques kilometres a la ronde !

Libere de cette epee de Damocles interne, je rejoignai les autres et nous en profitames pour deguster des okonomiyaki, des takoyaki et autres joyeusetes matsuri-esques que l'on peut toujours trouver aux fetes de rue japonaises.