vendredi 10 août 2007

Du feu d'artifice de Itabashi

C'etait autre chose que Wakoshi !

Mais avant de pouvoir en profiter, il a fallu se frayer un chemin dans la chaleur de cette moite soiree d'ete au milieu d'une foule de japonais surexcites et tres nerveux a cause du feu d'artifice ! (traduction : le chemin officiel ne concentrait que 95% des gens et parfois, on pouvait meme en voir jeter leurs bouteilles vides parterre !!!)

Nous avons donc, comme tout le monde, suivi la procession des gens vers le Graal local : la digue pres de la riviere, qui nous servira de promontoire afin d'admirer le magnifique spectacle.



Et il le fut ! (Effectivement, la premiere phrase vendait deja la meche, mais ce n'est pas grave). Nous eumes droit a un beau spectacle, certes, probablement loin d'un championnat du monde de feu d'artifice mais tres agreable. Nous etions entoures de japonais, dans une ambiance festive, qui a meme fait oublier a certains leurs telephones !





Et, magnifique progres technique de la webitude mondiale, vous avez meme droit a une video du "grand final". C'est-y pas beau, la science ??! (je defends mon bout de gras comme je peux !)



Mais le retour fut, pour moi, plus difficile. En effet, nous avancions tranquillement dans la masse curviligne des gens rentrant chez eux et suivant le chemin trace, comme a l'aller, par des rembardes et des policiers, quand, soudain, ma vessie se rappela a mon bon souvenir !
Une lutte des lors impitoyable s'engagea alors entre elle et moi, dont je connaissais pourtant l'ineluctable tournure. Etant coince entre des gaijin et des japonais, je ne pouvais que tester ma capacite a retarder l'inevitable. Chaque pas etait plus difficile a faire que le precedent et pourtant, il me rapprochait des otearai (お手洗い prononciation : oh ! Thé a l'ail) salvatrices, du moins le pensais-je...

La longue traversee en file indienne (enfin, file indienne de presque 10 personnes de large, heureusement) etait mon chemin de croix et je resistai encore et toujours a l'exvasion (bah oui, le contraire d'invasion :-o). Enfin, nous parvinmes a la rue commercante, florissant de tant de potentiels lieux litteralement liberateurs.

Cependant, au fur et mesure de mes demandes dont les reponses demeuraient dramatiquement negatives, la pression (tant physique que psychologique) montait. Il a fallu, au final,... que je retourne a 5m de notre lieu de villegiatures (c'est-a-dire la ou on a fait nos idiots de gaijin pendant qu'on regardait le feu d'artifice) pour trouver des toilettes. De plus, leur etat etait si degrade que je ne saurai le decrire ici, par egard aux ames sensibles qui me lisent. Je pris donc mon courage a deux mains, bloquai ma respiration pendant qu'un soupir de bonheur pouvait se faire entendre a quelques kilometres a la ronde !

Libere de cette epee de Damocles interne, je rejoignai les autres et nous en profitames pour deguster des okonomiyaki, des takoyaki et autres joyeusetes matsuri-esques que l'on peut toujours trouver aux fetes de rue japonaises.

4 commentaires:

Unknown a dit…

sseb ou l'art de raconter des petites tranches de vie avec tant d'emtion :')

j'ai bien cru que ton histoire allait mal se finir :P

sseb22 a dit…

Si tu veux du piment, je peux raconter comment je me suis vautre en velo sur la voie express :O

Unknown a dit…

nous t'ecoutons sseb :P

sseb22 a dit…

j'ai juste perdu le controle de mon velo sur le chemin du retour :O