Et ma preferee, sans trucage.
jeudi 29 mars 2007
Du Hanami au RIKEN (1)
Je vous livre les quelques photos des arbres en fleur au RIKEN. C'est un endroit bien sympathique dans lequel je travaille et avec tous ces arbres, je me dis parfois que c'est plus beau que le site de Saclay du CEA !
Et ma preferee, sans trucage.
Et ma preferee, sans trucage.
Des poissons morfales du RIKEN
Entre mon laboratoire et les restaurants du campus (ca fait plus que cantines collectives, vous avouerez), il y a un etang. Dans cet etang nagent les poissons du RIKEN. Je les vois donc tous les jours et nous nous amusons, un collegue et moi, a les observer de temps a autre.
Ils sont apprecies par tous et ils le savent. En effet, ils accourent (ou plutot annagent) des que quelqu'un passe ou s'arrete pres de l'etang afin d'etre nourris ou d'etre photographie, pour les plus narcissiques d'entre eux.
Et, quand on les voit agglutines les uns sur les autres, ils ont moins l'air de poissons civilises que d'humains consumeristes (comme quoi, meme les poissons tombent parfois bien bas).
Ils sont apprecies par tous et ils le savent. En effet, ils accourent (ou plutot annagent) des que quelqu'un passe ou s'arrete pres de l'etang afin d'etre nourris ou d'etre photographie, pour les plus narcissiques d'entre eux.
Et, quand on les voit agglutines les uns sur les autres, ils ont moins l'air de poissons civilises que d'humains consumeristes (comme quoi, meme les poissons tombent parfois bien bas).
mardi 27 mars 2007
De la reconciliation avec les takoyaki
Lors de mon premier voyage au japon, j'avais goute les takoyaki, boules de pieuvre grillee enrobee de pate. C'etait a un stand de takoyaki lors d'une matsuri (fete) dans les rues de Yokkaichi. Malheureusement, j'avais ete quelque peu decu par le gout et la texture de ce mets.
Me disant qu'il fallait lui redonner une chance, et pousse, il faut bien l'avouer, par la faim en cette heure de la mi-journee, je tentai a nouveau l'experience au temple principal de Kamakura.
Et cette fois-ci, mes papilles gustatives furent transportees de joie. A peine avaient-elles touche la fine pate du takoyaki qu'une forte lumiere, visible a des centaines de metres a la ronde, sortit de ma bouche, eclairant mon visage sur lequel des larmes de bonheur pouvaient se voir entre deux eclairs de lumiere. Et, alors que je croquais dans ce plat typiquement japonais, une explosion de feux d'artifice et de serpentins eut lieu juste derriere moi, evoquant la surprise que je ressentis au contact de cette douce texture et ce merveilleux gout de pieuvre.
Ceux qui ne connaissent ni Le Petit Chef (Mister Ajikko) ni Yakitate Jappan ratent les references a cet exuberant test du takoyaki.
Bref, le takoyaki etait bon. J'ai meme pu gouter au saucisses de francfort a la moutarde et au ketchup. Elles avaient un peu trop d'eau mais c'etait sympa.
Et j'ai aussi pu voir que certains stands proposaient des pommes d'amour. Interessant.
Et d'autres ont voulu continuer cette surprenante combinaison de fruit et de sucre en proposant des fraises d'amour ou des raisins d'amour, mais je n'ai pas pu m'approcher de ce dernier stand, a cause de l'odeur assez infecte qui s'en degageait.
Me disant qu'il fallait lui redonner une chance, et pousse, il faut bien l'avouer, par la faim en cette heure de la mi-journee, je tentai a nouveau l'experience au temple principal de Kamakura.
Et cette fois-ci, mes papilles gustatives furent transportees de joie. A peine avaient-elles touche la fine pate du takoyaki qu'une forte lumiere, visible a des centaines de metres a la ronde, sortit de ma bouche, eclairant mon visage sur lequel des larmes de bonheur pouvaient se voir entre deux eclairs de lumiere. Et, alors que je croquais dans ce plat typiquement japonais, une explosion de feux d'artifice et de serpentins eut lieu juste derriere moi, evoquant la surprise que je ressentis au contact de cette douce texture et ce merveilleux gout de pieuvre.
Ceux qui ne connaissent ni Le Petit Chef (Mister Ajikko) ni Yakitate Jappan ratent les references a cet exuberant test du takoyaki.
Bref, le takoyaki etait bon. J'ai meme pu gouter au saucisses de francfort a la moutarde et au ketchup. Elles avaient un peu trop d'eau mais c'etait sympa.
Et j'ai aussi pu voir que certains stands proposaient des pommes d'amour. Interessant.
Et d'autres ont voulu continuer cette surprenante combinaison de fruit et de sucre en proposant des fraises d'amour ou des raisins d'amour, mais je n'ai pas pu m'approcher de ce dernier stand, a cause de l'odeur assez infecte qui s'en degageait.
mardi 13 mars 2007
Du voyage a Kamakura : Les temples
Afin de profiter du magnifique temps de ce week end du 3 mars, Christine, une allemande travaillant au RIKEN a propose de partir pour Kamakura le dimanche (et Hakone le samedi mais je n'ai pas pu y aller). Sa soeur etant la pour 2 semaines, il fallait en profiter pour lui faire voir du pays. Avec un italien et un couple de suisses qui avait pris leur petite fille de quelques mois dans un sac plastique hermetiquement ferme, nous sommes donc partis le matin tres tot (9h, un dimanche, c'est TRES tot) pour une excursion nipponne.
Kamakura est une ville situee a 50 km au sud-ouest de Tokyo (en meme temps, si on veut aller au sud de Tokyo, on peut difficilement faire autrement). On y accede en train tres facilement en 1h depuis Shinjuku, heure a laquelle il faut ajouter sa soeur jumelle puisque Wakoushi, ou j'habite, est en banlieue de la capitale.
Nous sommes donc arrives a 11h (vous pouvez faire le calcul), au nord de la ville afin de debuter la visite des temples. Sans faire de mystere ni de simagrees, je voudrais vous dire, avant tout preambule et en evitant le superflu ou les figures de style a rallonge, je dois donc vous avouer avoir une chose extremement importante a vous confier et c'est pourquoi j'aimerais vous en faire part immediatement, de suite, sans fioriture et tout de go :
Je trouve que les temples et les chateaux japonais se ressemblent tous.
Voila, comme ca, c'est fait : je le note et je m'en felicite.
Pour les chateaux, je pense que c'est vrai : il suffit de comparer ceux d'Osaka, de Nagoya ou meme Himeji. L'interieur des chateaux d'Osaka et de Nagoya sont fort semblables. Apparemment, ce serait du au fait que les chateaux nippons ont ete construits durant une periode de 100 ans.
C'est un peu moins vrai pour les temples, je dois le reconnaitre d'autant plus que ceux de Kamakura sont entoures de verdure, d'eau et aussi de cimetieres.
Aux abords de ce batiment, par exemple, il y a un petit etang au-dessus duquel se trouve une arrivee d'eau (un tuyau en bois, en fait) qui doit faire une jolie petite cascade... quand ca fonctionne. Ce n'etait malheureusement pas le cas ce jour-la.
Quant a la verdure, il y a des arbres, comme on peut le voir sur la premiere photo, mais aussi des bambous, des bambouseraies [1], meme !
J'ai tente de passer su temps pour les voir grandir a l'oeil nu mais les autres etaient presses. Cependant, il aurait probablement fallu trouver une jeune pousse.
Il n'y a pas de photo du cimetiere dans ce post mais il etait joli (il y en a dans la galerie associee au post). Tout a fait : un cimetiere en longueur et en pense, avec quelques magnifiques tombes, certaines sobres, d'autres plus flashy, entretenues et devant lesquelles etaient souvent dispose de l'encens. En bas de ce lieu d'eternel repos se trouve une foret de bambous.
Une autre perticularite de Kamakura est le nombre d'artistes, dessinateurs et peintres que l'on pouvait trouver. C'est la premiere fois que j'en vois autant. En fait, c'est meme la premiere fois que je remarquais la presence d'artistes autour d'un temple. Peut-etre trouvent-ils le cadre et la relative clairsemence des visiteurs propices a la descente de leur Muse preferee ?
Nous avons aussi eu la chance de pouvoir assister en direct live et en public au mariage traditionnel d'un couple au temple Tsurugaoka Hanchimangu, devant le batiment principal.
Il y avait les oiseaux, les costumes traditionnels pour les futurs maries (et occidental pour les invites), les moines et leur prieres, le MC (mais sans DJ) et le beau temps.
C'etait vraiment interessant de voir cette ceremonie traditionnelle seulement, nous n'etions pas les seuls a les admirer puisque des dizaines et des dizaines de personnes projetaient leurs appareils photo dans leur direction afin de saisir ce moment unique (du moins, je l'espere pour eux). Ce qui me derange est le fait que je ne pouvais pas m'empecher de me demander ou avait bien pu passer la pancarte : "Ne donner pas a manger aux animaux."
Apres avoir visite ces temples bien mis en valeur, notamment avec beaucoup d'arbres a fleurs, mon seul regret est que nous sommes venus ici quelques semaines trop tot. En effet, les arbres n'etaient pas encore en fleur et cela "gache" une partie de la visite.
J'essaierai de revenir plus tard.
Pour plus de photos, il suffit de cliquer sur le titre de ce post ou sur cette phrase !
[1] source : aiua ;-)
Kamakura est une ville situee a 50 km au sud-ouest de Tokyo (en meme temps, si on veut aller au sud de Tokyo, on peut difficilement faire autrement). On y accede en train tres facilement en 1h depuis Shinjuku, heure a laquelle il faut ajouter sa soeur jumelle puisque Wakoushi, ou j'habite, est en banlieue de la capitale.
Nous sommes donc arrives a 11h (vous pouvez faire le calcul), au nord de la ville afin de debuter la visite des temples. Sans faire de mystere ni de simagrees, je voudrais vous dire, avant tout preambule et en evitant le superflu ou les figures de style a rallonge, je dois donc vous avouer avoir une chose extremement importante a vous confier et c'est pourquoi j'aimerais vous en faire part immediatement, de suite, sans fioriture et tout de go :
Je trouve que les temples et les chateaux japonais se ressemblent tous.
Voila, comme ca, c'est fait : je le note et je m'en felicite.
Pour les chateaux, je pense que c'est vrai : il suffit de comparer ceux d'Osaka, de Nagoya ou meme Himeji. L'interieur des chateaux d'Osaka et de Nagoya sont fort semblables. Apparemment, ce serait du au fait que les chateaux nippons ont ete construits durant une periode de 100 ans.
C'est un peu moins vrai pour les temples, je dois le reconnaitre d'autant plus que ceux de Kamakura sont entoures de verdure, d'eau et aussi de cimetieres.
Aux abords de ce batiment, par exemple, il y a un petit etang au-dessus duquel se trouve une arrivee d'eau (un tuyau en bois, en fait) qui doit faire une jolie petite cascade... quand ca fonctionne. Ce n'etait malheureusement pas le cas ce jour-la.
Quant a la verdure, il y a des arbres, comme on peut le voir sur la premiere photo, mais aussi des bambous, des bambouseraies [1], meme !
J'ai tente de passer su temps pour les voir grandir a l'oeil nu mais les autres etaient presses. Cependant, il aurait probablement fallu trouver une jeune pousse.
Il n'y a pas de photo du cimetiere dans ce post mais il etait joli (il y en a dans la galerie associee au post). Tout a fait : un cimetiere en longueur et en pense, avec quelques magnifiques tombes, certaines sobres, d'autres plus flashy, entretenues et devant lesquelles etaient souvent dispose de l'encens. En bas de ce lieu d'eternel repos se trouve une foret de bambous.
Une autre perticularite de Kamakura est le nombre d'artistes, dessinateurs et peintres que l'on pouvait trouver. C'est la premiere fois que j'en vois autant. En fait, c'est meme la premiere fois que je remarquais la presence d'artistes autour d'un temple. Peut-etre trouvent-ils le cadre et la relative clairsemence des visiteurs propices a la descente de leur Muse preferee ?
Nous avons aussi eu la chance de pouvoir assister en direct live et en public au mariage traditionnel d'un couple au temple Tsurugaoka Hanchimangu, devant le batiment principal.
Il y avait les oiseaux, les costumes traditionnels pour les futurs maries (et occidental pour les invites), les moines et leur prieres, le MC (mais sans DJ) et le beau temps.
C'etait vraiment interessant de voir cette ceremonie traditionnelle seulement, nous n'etions pas les seuls a les admirer puisque des dizaines et des dizaines de personnes projetaient leurs appareils photo dans leur direction afin de saisir ce moment unique (du moins, je l'espere pour eux). Ce qui me derange est le fait que je ne pouvais pas m'empecher de me demander ou avait bien pu passer la pancarte : "Ne donner pas a manger aux animaux."
Apres avoir visite ces temples bien mis en valeur, notamment avec beaucoup d'arbres a fleurs, mon seul regret est que nous sommes venus ici quelques semaines trop tot. En effet, les arbres n'etaient pas encore en fleur et cela "gache" une partie de la visite.
J'essaierai de revenir plus tard.
Pour plus de photos, il suffit de cliquer sur le titre de ce post ou sur cette phrase !
[1] source : aiua ;-)
lundi 12 mars 2007
Du voyage a Kamakura : Enoshima
Afin de profiter du magnifique temps de ce week end du 3 mars, Christine, une allemande travaillant au RIKEN a propose de partir pour Kamakura le dimanche (et Hakone le samedi mais je n'ai pas pu y aller). Sa soeur etant la pour 2 semaines, il fallait en profiter pour lui faire voir du pays. Avec un italien et un couple de suisses qui avait pris leur petite fille de quelques mois dans un sac plastique hermetiquement ferme, nous sommes donc partis le matin tres tot (9h, un dimanche, c'est TRES tot) pour une excursion nipponne.
Enoshima, petite ile de 4 km de circonference situe pres de Kamakura, est reliee a celle-ci par un pont de 600m. On peut tout a fait rejoindre l'ile a pied depuis la gare d'Enoshima dans le petit train qui part de Kamakura (en fait, il y a un train lent et un train plus rapide).
Une fois arrives sur l'ile, le cote mercantile saute a la figure comme les vagues sur les rochers un jour de typhon : le tourisme omnipresent a fait naitre quantite de magasins, gift shop, restaurant. La rue traversant l'ile et permettant d'acceder au cote plus sauvage du recif est criblee de ces magasins comme une allee de samurai en rang d'honneur. Neanmoins, le touriste etant la pour depenser ses deniers, tout ceci a une explication rationnelle a defaut d'etre raisonnable.
Il existe toutefois un coin d'herbe verte au sommet de l'ile avec une petite caverne au dragon et un moine represente en pleine meditation. Ceci permet de s'aerer un peu la tete avant de plonger vers les rochers.
En effet, le chemin vers l'ocean n'est pas de tout repos. Il faut parcourir plusieurs centaines de metres en montant et descendant les nombreux escaliers (il y a cependant un escalator pour remplacer les premiers escaliers si on le desire). La pente est parfois raide, suffisamment pour avoir bien peur quand une petite fille, qui descend les escaliers devant soi, trebuche et manque de tomber a la renverse.
Il faut avouer qu'elle faisait l'idiote mais tout de meme !
Heureusement, le resultat vaut largement tous ces exercices physiques. Le cadre est sublime. A quelques dizaines de centimetres au-dessus de l'eau, un plateau de roche sert a se balader le long de la mer, admirer les vagues venant se jeter contre les rochers saillants ou faire un peu de tai-chi devant l'immensite bleue (veridique et c'est une idee tres sympa). Ce n'est qu'en arrivant dans ce coin melant paradoxalement le cote sauvage a une densite surfacique humaine elevee que je me suis rendu compte a quel point la mer pouvait me manquer. Le clapotis des vagues, les oiseaux observant le cirque humain, les coquillages qu'on ramasse, l'air marin. Autant de stimuli qui font remonter a la surface de mon cerveau embrumer par les embruns de nombreux et agreables souvenirs.
Il y a aussi une grotte que l'on peut explorer mais nous avons decide de nous asseoir sur les rochers afin de profiter des derniers rayons du soleil. Nous avons ainsi discute pendant une petite heure. C'etait tres convivial mais je ne pouvais m'empecher de garder un oeil sur les vagues, moins, pour une fois, pour la beaute de leur dynamisme que pour en surveiller la puissance. En effet, comme je le mentionne plus haut, les rochers sont pratiquement au niveau de la mer. Et ce qui devait arriver arriva, une fleche alla se planter dans les jardins du Prince Jean... oops, je crois que le narrateur du Robin des Bois de Disney a pris temporairement ma place!
Bref, une vague plus importante que les autres nous a clairement fait comprendre qu'il etait plus de 17h et qu'il etait largement temps que nous rentrions (oui, mes chaussures trempees ont assure cette traduction simultanee Marin-Francais). J'ai pu limiter la casse pour mes vetements, malheureusement, ce ne fut pas le cas de mon cahier sur lequel j'avais recupere quelques ecritures de moines des temples de Kamakura. Mais le pire etant les vetements trempes des autres et surtout de la camera video...
Apres toutes ces aventures, nous sommes finalement rentres, fatigues par cette journee de marche et nous nous sommes endormis dans le train, comme de vrais japonais.
Pour plus de photos, il suffit de cliquer sur le titre de ce post ou sur cette phrase !
Enoshima, petite ile de 4 km de circonference situe pres de Kamakura, est reliee a celle-ci par un pont de 600m. On peut tout a fait rejoindre l'ile a pied depuis la gare d'Enoshima dans le petit train qui part de Kamakura (en fait, il y a un train lent et un train plus rapide).
Une fois arrives sur l'ile, le cote mercantile saute a la figure comme les vagues sur les rochers un jour de typhon : le tourisme omnipresent a fait naitre quantite de magasins, gift shop, restaurant. La rue traversant l'ile et permettant d'acceder au cote plus sauvage du recif est criblee de ces magasins comme une allee de samurai en rang d'honneur. Neanmoins, le touriste etant la pour depenser ses deniers, tout ceci a une explication rationnelle a defaut d'etre raisonnable.
Il existe toutefois un coin d'herbe verte au sommet de l'ile avec une petite caverne au dragon et un moine represente en pleine meditation. Ceci permet de s'aerer un peu la tete avant de plonger vers les rochers.
En effet, le chemin vers l'ocean n'est pas de tout repos. Il faut parcourir plusieurs centaines de metres en montant et descendant les nombreux escaliers (il y a cependant un escalator pour remplacer les premiers escaliers si on le desire). La pente est parfois raide, suffisamment pour avoir bien peur quand une petite fille, qui descend les escaliers devant soi, trebuche et manque de tomber a la renverse.
Il faut avouer qu'elle faisait l'idiote mais tout de meme !
Heureusement, le resultat vaut largement tous ces exercices physiques. Le cadre est sublime. A quelques dizaines de centimetres au-dessus de l'eau, un plateau de roche sert a se balader le long de la mer, admirer les vagues venant se jeter contre les rochers saillants ou faire un peu de tai-chi devant l'immensite bleue (veridique et c'est une idee tres sympa). Ce n'est qu'en arrivant dans ce coin melant paradoxalement le cote sauvage a une densite surfacique humaine elevee que je me suis rendu compte a quel point la mer pouvait me manquer. Le clapotis des vagues, les oiseaux observant le cirque humain, les coquillages qu'on ramasse, l'air marin. Autant de stimuli qui font remonter a la surface de mon cerveau embrumer par les embruns de nombreux et agreables souvenirs.
Il y a aussi une grotte que l'on peut explorer mais nous avons decide de nous asseoir sur les rochers afin de profiter des derniers rayons du soleil. Nous avons ainsi discute pendant une petite heure. C'etait tres convivial mais je ne pouvais m'empecher de garder un oeil sur les vagues, moins, pour une fois, pour la beaute de leur dynamisme que pour en surveiller la puissance. En effet, comme je le mentionne plus haut, les rochers sont pratiquement au niveau de la mer. Et ce qui devait arriver arriva, une fleche alla se planter dans les jardins du Prince Jean... oops, je crois que le narrateur du Robin des Bois de Disney a pris temporairement ma place!
Bref, une vague plus importante que les autres nous a clairement fait comprendre qu'il etait plus de 17h et qu'il etait largement temps que nous rentrions (oui, mes chaussures trempees ont assure cette traduction simultanee Marin-Francais). J'ai pu limiter la casse pour mes vetements, malheureusement, ce ne fut pas le cas de mon cahier sur lequel j'avais recupere quelques ecritures de moines des temples de Kamakura. Mais le pire etant les vetements trempes des autres et surtout de la camera video...
Apres toutes ces aventures, nous sommes finalement rentres, fatigues par cette journee de marche et nous nous sommes endormis dans le train, comme de vrais japonais.
Pour plus de photos, il suffit de cliquer sur le titre de ce post ou sur cette phrase !
jeudi 8 mars 2007
Du voyage a Kamakura : La triforce
La triforce existe reellement, j'en ai la preuve. Ce n'est pas qu'un symbole quelconque issu d'une vague serie de jeux video, La Legende de Zelda, que personne ne connait (et surtout pas depuis 20 ans).
Durant la periode Kamakura (1192-1333), la famille Hojo etait a la tete du Japon et se servait de ce symbole pour marquer leurs possessions et comme signe de reconnaissance durant les batailles.
Ayant contribue a une certaine cohesion du Japon a l'epoque, cette importante famille eut la charge d'organiser la defense du Japon lors de l'invasion des Mongoles.
C'est la raison pour laquelle on peut trouver ce symbole ici et la. L'importance de cette famille et ce qu'elle represente ainsi que la guerre contre les Mongoles sont aussi probablement certaines des raisons pour lesquelles Shigeru Miyamoto, le createur de Zelda, fut attire par ce symbole.
On peut faire l'hypothese que les japonais representent les habitants d'Hyrule menes par leur heros Link et que les mongoles jouent le role des mechants-vilains-pas-beaux dont le leader est Ganondorf, vil cavalier venant du desert de l'est avec sa peau de bete.
Sources diverses et variees recuperees au fil de mes recherches.
Durant la periode Kamakura (1192-1333), la famille Hojo etait a la tete du Japon et se servait de ce symbole pour marquer leurs possessions et comme signe de reconnaissance durant les batailles.
Ayant contribue a une certaine cohesion du Japon a l'epoque, cette importante famille eut la charge d'organiser la defense du Japon lors de l'invasion des Mongoles.
C'est la raison pour laquelle on peut trouver ce symbole ici et la. L'importance de cette famille et ce qu'elle represente ainsi que la guerre contre les Mongoles sont aussi probablement certaines des raisons pour lesquelles Shigeru Miyamoto, le createur de Zelda, fut attire par ce symbole.
On peut faire l'hypothese que les japonais representent les habitants d'Hyrule menes par leur heros Link et que les mongoles jouent le role des mechants-vilains-pas-beaux dont le leader est Ganondorf, vil cavalier venant du desert de l'est avec sa peau de bete.
Sources diverses et variees recuperees au fil de mes recherches.
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